Mais
face à la perspective d'un nouveau rejet du texte, inchangé depuis le dernier
vote, elle pourrait finalement y renoncer, a déclaré lundi un porte-parole de
Mme May, confirmant des propos tenus la veille par deux de ses ministres. Pour
tenter de faire pencher la balance de son côté, le gouvernement, qui a besoin
de faire changer d'avis 75 parlementaires, a lancé des discussions avec les
Brexiters purs et durs, à commencer par le parti nord-irlandais DUP, son allié
au Parlement. "La
Première ministre a eu des discussions avec un certain nombre de
(parlementaires) ce week-end. Des pourparlers ont eu lieu avec le DUP,
a déclaré le porte-parole de Mme May. Evoquant ces discussions, le ministre
britannique des Affaires étrangères, Jeremy Hunt, a affirmé depuis Bruxelles
avoir vu des "signes prudemment encourageants" dans les déclarations
de plusieurs conservateurs.