«Nous saluons le dialogue inter partis au Royaume-Uni. Le temps des décisions est venu», a écrit le Français depuis la Suède, où il se trouve dans le cadre de ses consultations avec les Etats membres de l’UE. «Nous attendons et espérons un résultat positif de cette négociation», a également déclaré M. Barnier devant la presse à Stockholm.
La dirigeante conservatrice Theresa May a initié un dialogue avec le chef de l’opposition travailliste Jeremy Corbyn mercredi pour tenter de trouver un compromis sur les modalités du divorce avec l’UE.
«Si le Royaume-Uni est en mesure d’approuver l’accord de retrait avec une majorité viable d’ici au 12 avril, alors l’Union européenne devrait, également dans ce cas, accepter une prorogation jusqu’au 22 mai», a déclaré mercredi le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker.
Mais si l’accord de retrait n’est pas approuvé d’ici le 12 avril, nouvelle date butoir du Brexit fixée par l’UE, «aucune prolongation supplémentaire de courte durée ne sera possible», a-t-il ajouté. Il ne resterait alors plus que deux possibilités: un départ sans accord le 12 avril ou un report de longue durée, que l’UE assortirait de toutefois de strictes conditions.
Les dirigeants européens ont prévu de se réunir le 10 avril à Bruxelles pour un sommet extraordinaire qui examinera ces différentes options.