Les discussions doivent se poursuivre la semaine prochaine, avant une prochaine session de négociations à partir du 17 août, a-til précisé. Son homologue britannique David Frost a de son côté déploré qu'aucun accord ne puisse être trouvé avant la fin du mois de juillet comme l'avait espéré le Premier ministre Boris Johnson, ardent promoteur du Brexit. Le chef du gouvernement conservateur avait estimé inutile de poursuivre les discussions jusqu'à l'automne. Pour rappel, les deux parties ont engagé d'intenses discussions pour définir le cadre de leur nouvelle relation et nouer un accord de libre-échange à l'issue de la période de transition, qui se termine le 31 décembre.
Faute d'accord avant le 31 décembre, Britanniques et Européens se quitteraient en appliquant dans leurs échanges commerciaux les règles de l'Organisation mondiale du commerce et leurs droits de douane élevés dès le 1er janvier. La semaine dernière, Londres avait dévoilé le détail de ses premières propositions concernant la gestion de ses frontières après le Brexit, insistant sur le fait qu'elles seraient mises en application indépendamment de la conclusion d'un accord avec Bruxelles. Le projet prévoit une application graduelle de la loi aux frontières au cours des six premiers mois de 2021.