À défaut, le
Royaume-Uni serait confronté à une situation de non-accord à compter du 1er
janvier qui toucherait durement une économie britannique déjà fragilisée par la
pandémie.
Le négociateur européen Michel
Barnier a quitté les négociations à Bruxelles pour se rendre au Luxembourg où
les ministres de l’Union européenne se réunissent pour faire le point sur l’état
des lieux et s’assurer que les 27 pays membres maintiennent un front uni.
Le ministre allemand de l’Europe
Michael Roth a souligné que la date limite pour conclure un accord-cadre étant
réduite à des jours et des semaines au lieu de mois, les priorités clés doivent
encore être traitées par le Premier ministre britannique Boris Johnson. Son homologue
français Clement Beaune a déclaré qu’en ce qui concerne l’accès des entreprises
britanniques au marché de l’Union européenne, le bloc devait s’assurer qu’elles
ne pourraient pas saper leurs rivaux continentaux en raison d’une
réglementation minimale et de subventions publiques excessives.