Des bâtiments détruits après des bombardements israéliens dans la bande de Gaza. Photo: AVI

“Ce massacre monstrueux est une preuve que tant que le Conseil de sécurité est paralysé et des veto posés, des Palestiniens paient de leur vie”, a-t-il martelé. Il a également appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à adopter une résolution condamnant ce massacre sanglant et à en identifier les responsables.

Le porte-parole du Département d'État américain, Matthew Miller, a annoncé que Washington s'efforcerait de trouver des réponses et continuerait de faire comprendre à Israël que toutes les mesures possibles doivent être prises pour acheminer davantage d'aide vers la bande de Gaza.

Le haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité de l'Union européenne et vice-président de la Commission européenne, Josep Borrell, a condamné cette attaque et l'a qualifiée d'acte "inacceptable".

Le président français Emmanuel Macron a souligné ce vendredi que la situation à Gaza était très critique et a appelé à un cessez-le-feu immédiat.

Les gouvernements iranien et jordanien ont adressé jeudi leurs condoléances au gouvernement et au peuple palestiniens tout en condamnant fermement l'attaque sanglante qui vient de se produire.

Les autorités sanitaires de la bande de Gaza ont déclaré qu'au moins 112 personnes avaient été tuées et 760 blessées dans ces bombardements. L'incident s'est produit lorsqu'une foule de Palestiniens était rassemblée en attendant de recevoir de l'aide humanitaire sur une route côtière à l'ouest de la ville de Gaza.