Le président haïtien Jovenel Moïse (photo: The Guardian)
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Cette réunion, demandée par les États-Unis et le Mexique, membre non permanent du Conseil, se tiendra à huis clos en milieu de journée, a-t-on ajouté de mêmes sources.
«Les auteurs de ce crime doivent être traduits en justice», a déclaré Stephane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, dans un communiqué.
Le Premier ministre haitien sortant Claude Joseph a lui-même demandé une réunion du Conseil de sécurité et l’ouverture d’une enquête internationale.
«Nous sommes choqués et attristés d’apprendre l’horrible assassinat du président Jovenel Moïse et l’attaque contre la première dame d’Haïti, Martine Moïse. Nous condamnons cet acte odieux, et j’adresse mes vœux les plus sincères de rétablissement à la première dame», a déclaré le président américain Joe Biden dans un communiqué.
La France a dénoncé le «lâche assassinat» du président haïtien, demandant par la voix de son ministre des affaires étrangères que «toute la lumière» soit faite sur un événement dont les détails restent encore inconnus.
L’Union européenne s’est, de son côté, inquiétée d’une «spirale de violence» par la voix de son chef de la diplomatie Josep Borrell.
Sur Twitter, le premier ministre britannique, Boris Johnson, s’est dit «choqué et attristé par la mort du président Moïse». «C’est un acte odieux et j’appelle au calme», a-t-il ajouté, présentant ses condoléances à la famille du président et à la population haïtienne.