Selon elle, ces derniers sont toujours confrontés à des défis majeurs, comme l’inflation, l’instabilité politique et le fardeau de la dette, qui entravent leur croissance économique et sociale.
Mme Georgieva a souligné que la tenue de la conférence en Afrique revêtait une importance symbolique, car le «continent noir» n’a pas connu de progrès significatifs depuis 50 ans. Elle a affirmé que le FMI et la BM devaient renforcer leur capacité à aider les pays dans le besoin, notamment en leur accordant des prêts sans intérêt à des conditions plus favorables. Elle a également appelé à une réforme du système de quotas de contributions financières des pays membres du FMI, afin de refléter davantage les besoins et les capacités des pays à faible revenu.
La conférence d’automne FMI-BM intervient dans un contexte où ces deux institutions financières internationales font face à des pressions pour se réformer et accroître leur soutien aux pays en développement. La Banque mondiale devrait annoncer un plan visant à accorder des crédits supplémentaires d’une valeur pouvant atteindre 50 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie.