Lors
d’une conférence de presse conjointe, elle a affiché clairement ses désaccords
avec son homologue hongrois à propos des migrants en plaidant pour un devoir «d'humanité».
«L'humanité, c'est l'âme de l'Europe et cette âme, si nous voulons la conserver
(...), alors l'Europe ne peut tout simplement pas se couper de la détresse et
de la souffrance» en se retranchant dans une «forteresse», a déclaré Angela
Merkel. Viktor Orban n'a guère apprécié la leçon. Pour lui «la seule solution»
est de «fermer les frontières» et «de ne pas faire entrer ceux qui apportent le
mal» en Europe. «Nous ne voulons pas importer de problèmes», a-t-il ajouté à
l'adresse de la chancelière.