C’est ce qui ressort du rapport mensuel de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE), rendu public le 11 août. Celle-ci a décrit la flambée actuelle de la demande de pétrole comme "anormale".
"La demande exceptionnellement élevée de pétrole, qui est largement concentrée au Moyen-Orient et en Europe, cache une faiblesse relative dans d'autres secteurs, représentés par la baisse de l'utilisation du carburant dans le transport routier dans les pays développés et les craintes de récession", a fait savoir l'AIE.
Selon l’agence, l'engagement de l'Union européenne à réduire la consommation de gaz de 15 %, chez les États membres, au cours de la période allant du mois d'août au mois de mars 2023, augmentera la demande sur le pétrole de 300.000 barils par jour, au cours des six prochains trimestres.