Photo: Trung Hiêu/baoquocte.vn |
Placé sous les auspices de l’Académie diplomatique du Vietnam, du Fonds d’études sur la mer Orientale et de l’Association des juristes vietnamiens, l’évènement a réuni physiquement 300 délégués et virtuellement 400 autres. Parmi eux, douze ambassadeurs, des représentants en chef d’une vingtaine d’institutions internationales et une soixantaine de chercheurs de trente pays.
Selon le vice-ministre des Affaires étrangères Bui Thanh Son, la stabilité en mer Orientale est menacée par des conflits territoriaux et les comportements nuisibles de certains pays. La violation du droit international, les agissements unilatéraux, la militarisation de cette zone maritime et les conflits d’intérêt entre les grandes puissances constituent les facteurs de déstabilisation majeurs, a-t-il précisé.
Face à cette situation, il convient de promouvoir les dialogues pacifiques, le respect du droit international et la coopération multilatérale pour faire de la mer Orientale une zone propice au développement plutôt qu’une région en proie aux violences.
Le vice-ministre des Affaires étrangères Bui Thanh Son. Photo: Trung Hiêu/baoquocte.vn |
«Il est nécessaire d’établir un environnement favorable à la coopération et de consolider la confiance stratégique entre les gouvernements. Des politiques transparentes, des relations équitables, la stricte observation des règlements internationaux et un comportement pacifique et responsable constituent les clefs de cette confiance stratégique.»
Bui Thanh Son a souligné le rôle essentiel de l’ASEAN dans le maintien de la paix dans la région indo-pacifique. Les États membres de l’ASEAN doivent trouver une nouvelle approche au sujet de la sécurité maritime et faire avancer les négociations avec la Chine sur un Code de conduite en mer Orientale. Il ne faut pas non plus tenter de changer le statut quo de la mer Orientale ni recourir à la violence en cas de conflit.
Le responsable vietnamien a également mis en relief l’universalité de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 qui sert de référence juridique pour résoudre les contentieux territoriaux et maritimes.