Florent Ménard, responsable Campus France Vietnam. Photo: Duc Quy/VOV

Direction l’Espace, à Hanoï, pour glaner de nouvelles informations sur les procédures proposées par le système éducatif français. C’est Florent Ménard, responsable Campus France Vietnam, qui est le service officiel de l’Ambassade de France, dédié à la mobilité des étudiants vietnamiens vers la France, qui nous accueille.
«Les étudiants étrangers, parmi eux les étudiants vietnamiens, doivent faire un dossier en passant par la procédure Parcoursup», nous indique-t-il. «C’est une nouvelle procédure qui fait suite à APB qui s’est arrêté en 2017. En 2018, il a été remplacé par la plate-forme Parcoursup. C’est un petit peu nouveau, les étudiants sont un petit peu déroutés mais je pense que d’ici quelques semaines, tout sera bien connu et qu’il n’y aura pas de problèmes particuliers. Les étudiants s’inscrivent sur Parcoursup et s’ils sont recrutés par un établissement, ils vont faire un dossier sur le site www.etudes-en-France.net, puis comme pour les autres étudiants, ils auront un entretien avec Campus France et demanderont leur visa.» 

La France, première destination touristique mondiale. Photo: Internet

Nguyen My Linh, qui est quant à elle Chargée de Missions Campus France Vietnam, insiste sur les nouveautés de la prochaine année universitaire.
«Pour l’année 2018-2019, on aura d’autres nouveautés», nous dit-elle. «Le coût pour la sécurité sociale va diminuer. Ça va être entre 60 et 100 euros.» 
Le gouvernement français soutient financièrement les étudiants. Que ce soit les Français ou les étrangers, tous reçoivent des aides pour leurs études et leur vie quotidienne. 

Mais revenons maintenant au tourisme qui est depuis toujours un secteur d’excellence en France. 

Florent Ménard etSarah Vallée lors d'une rencontre avec des étudiants vietnamiens désireux de se former en France.

«La France est le premier pays au monde à recevoir des touristes étrangers, insiste Sarah Vallée, Chargée de Mission Campus France Vietnam. L’année dernière, il y a eu 82 millions de touristes qui sont venus en France. C’est aussi un pays très touristique avec plus de deux millions de personnes qui travaillent dans le secteur du tourisme.» 

Désireuse de valoriser et perfectionner son secteur qui est très porteur, la France se doit de posséder des formations d’excellence. 
«Il y a beaucoup de formations qui sont proposées dans les écoles de commerce ou dans des instituts d’administration des entreprises (IAE) qui sont, elles, des formations qu’on trouve au sein des universités publiques et aussi dans des écoles spécialisées de tourisme», précise Sarah Vallée.  «Il y a beaucoup de Bachelors, de MBA, de Master, de Business Administration. Il y a de plus en plus de formations qu’on n’offre pas seulement en français mais aussi en anglais puisque le tourisme est quand même le secteur international par excellence.»
En ce qui concerne l’hôtellerie et de la restauration, la France est bien entendu un pays assez connu dans ces domaines, tout comme la Suisse. Mais en l’occurrence, il s’agit de métiers très pratiques et techniques. 

Hoa Ngoc Anh, directrice d'Aravinda Resort

Après quelques années dans l’enseignement supérieur français, Hoa Ngoc Anh, étudiante de l’Ecole supérieure d’hôtellerie de Paris (ESH), a décidé de retourner au Vietnam pour mener à bien un propre projet qui a maintenant le vent en poupe: Aravinda Resort, installé dans sa province natale de Ninh Binh.
«J’ai passé cinq ans au total pour faire des études en France, nous raconte-t-elle. Les trois premières années, j’ai passé un BTS, et les deux années après, j’ai fait un Master en Hôtellerie et Restauration. Les premières années de BTS, on doit en passer par des classes de mise à niveau (MAN) pour préparer tous les compétences: la langue, les connaissances sur l’Hôtellerie et la Restauration en France. Pour les deux années suivantes, on doit choisir entre la restauration et l’hôtellerie. Moi, comme je suis une fille, je trouve que c’est un peu dur de travailler dans le secteur de la cuisine, notamment au niveau des horaires.» 
En France, les formations proposées sont tellement nombreuses qu’elles finissent toujours par correspondre au projet professionnel de chaque étudiant. 
«On peut faire par exemple des BTS mais il y a aussi des formations universitaires, explique Florent Ménard. On peut faire une licence professionnelle dans le domaine de l’hôtellerie et de la restauration, et on peut aussi poursuivre en Master. Donc, les formations sont nombreuses. On peut faire des formations soit en français, mais aussi en anglais dans ces domaines. Mais il y a aussi des écoles privées qui sont aussi très connue comme Vatel par exemple dans le domaine de l’hôtellerie, et le Cordon bleu dans le domaine de la restauration qui proposent des diplômes qui ne sont ni les BTS ni des Master. Ce sont des diplômes d’école, des diplômes d’établissement. Donc, même s’ils ne sont pas des diplômes nationaux, ils sont quand même tout à fait reconnus parce que les établissements, eux, sont reconnus par les professionnels de l’hôtellerie et de la restauration». 

Photo: Internet

Les formations tourisme-hôtellerie-restauration françaises offrent en effet de bons débouchés. En France, plus de 200.000 personnes sont embauchées chaque année dans ce secteur. Au Vietnam, le marché de l’offre d’emploi est en plein essor avec de nombreux beaux projets en voie de concrétisation partout dans le pays: Sa Pa, Halong, Cat Bà, Thanh Hoa, Quang Binh, Danang, Nha Trang, Phu Quoc. Les salaires sont en plus tout à fait décents, ce qui ne gâche en rien l’affaire. En d’autres termes, le secteur tourisme-hôtellerie-restauration a tout pour plaire!