Des anciens étudiants vietnamiens de France partagent avec des élèves de terminale leurs expériences d'études en France. Photo: Duc Quy/VOV |
Force est de constater que la communication est une filière en plein essor, qui attire chaque année de nombreux étudiants à travers le monde, avec un large éventail de formation. Mais force est de constater aussi que la France fait partie des pays «à la pointe» dans ce domaine.
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«La France est un pays idéal pour se former dans le domaine de la communication, estime Do Hoang Linh Nga, titulaire d’un Master de Communication d’entreprise à l’université Stendhal-Grenoble 3 et actuellement directrice de la stratégie et du contenu pour la société Hoang Mai Media. Pourquoi? Parce qu’à mon avis, la communication est un métier qui exige non seulement des aptitudes professionnelles, mais aussi d’autres compétences et savoir-faire, à savoir une vision large et profonde, un esprit critique, des connaissances socioculturelles et psychologiques qui aident à analyser le comportement des publics cibles. Tout ça, la France peut l’apporter.»
Eh oui, c’est vrai qu’au pays de Voltaire et de Beaumarchais, on ne lésine pas sur l’esprit critique!
Toujours est-il qu’en matière de communication, la France offre une grande variété de formations post-bac : BTS, DUT, bachelors, licences, masters... Dans bien des cas, la complexification des métiers de la communication et le niveau de responsabilités de certains métiers impliquent en effet que l’on poursuive ses études jusqu’au niveau Master.
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«Avant le MBA en France, j’avais déjà fait un Master en Grande-Bretagne, nous confie Nguyen Thuy Linh, titulaire d’un MBA International Brand Strategy & Marketing de Sup de Pub - INSEEC formée en anglais, actuellement Chargé des Relations publiques et de Communication du groupe de Song Hong ICT. A cette époque, il y avait uniquement un établissement universitaire français qui a proposé le MBA International Brand Strategy & Marketing, et compte tenu de mon projet professionnel, je l’ai choisi sans hésiter. Les modules étaient principalement en anglais. Cela étant, j’ai pu apprendre plein de choses sur la culture et la gastronomie françaises à travers des fêtes de la musique, des dégustations de fromage, de vins... Et puis sur le plan financier, il faut bien reconnaître que grâce aux soutiens du gouvernement français, les frais de scolarité en France sont beaucoup moins élevés qu’en Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis. Si j’ai dû payer plus de 10.000 livre-sterlings pour une année d’études en Grande-Bretagne, je n’ai du payer que 300 euros de frais d’inscription en France… »
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Tout naturellement, la communication implique, pour celles et ceux qui souhaitent en faire leur métier, d’être connectés à 100% avec le monde qui les entoure et dès les études supérieures, la réalisation de projets professionnels en équipe est fortement encouragée.
«Oui, il fallait beaucoup travailler en groupe, nous raconte Nguyen Thuy Linh. On doit vaincre sa timidité afin de donner des avis et contribuer davantage au projet commun. C’est un élément indispensable pour s’intégrer à l’environnement éducatif international et la vie professionnelle après».
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Do Hoang Linh Nga, qui a également été Chargée de communication du Bureau Asie-Pacifique de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), insiste quant à elle sur l’aspect interculturel de la communication.
«C’est très important le niveau linguistique, nous dit-elle. Pour pouvoir travailler dans une organisation francophone ou n’importe quelle autre organisation internationale, il faut avoir des connaissances de base en management interculturel pour travailler avec plusieurs nationalités différentes. J’ai eu la chance de pouvoir travailler dans la communication pour deux organisations très différentes. Travailler pour le service de communication d’une organisation telle que l’AUF me permet d’acquérir des connaissances précieuses en communication interne. En plus, j’ai une compréhension profonde des activités, des publics cibles de l’organisation et de leurs besoins. Dans une agence de communication, j’ai d’autres types d’expériences dans d’autres domaines, mais c’est toujours très enrichissant.»
Aujourd’hui, le secteur de la communication offre de nombreuses possibilités d’emplois, que ce soit dans le secteur privé ou dans le secteur public.
«La porte est grande ouverte pour les étudiants sortis des formations en communication, ajoute Nga. Par exemple chez nous, depuis 6 mois, on a besoin de recruter plusieurs personnes pour nos services. Je crois que les opportunités existent non seulement au sein des organisations francophones mais aussi chez dans d’autres secteurs. »
Vous êtes ouvert, curieux, actif, réactif? La communication vous tend les bras, alors! Et si vous avez déjà un projet d’études en France, n’hésitez pas à prendre contact avec Campus France Vietnam.