Examinons maintenant les rapports d’écoute récemment reçus.
Ciro Albanese nous écrit: «Le lundi 27 octobre 2025, j’ai écouté depuis Palerme (Italie) votre émission en français de 20h30 à 20h59 sur la fréquence 9730 kHz […] SINPO 35333. Depuis le début de l’hiver, il est impossible d’écouter votre émission en français à 19h30 UTC, car elle est couverte par une émission de Radio China International. Sur 11885 kHz, on ne capte aucun signal à Palerme.»
Philippe Marsan était à notre écoute à Biganos, en France, le 31 octobre à 19h30 sur 11885 kHz, «avec un SINPO initial de moyenne à 4/5, puis se dégradant progressivement à 3/5». La fréquence 9730 ne diffusait que de la musique, précise-t-il.
Naghmouchi Nouari, de Sétif, en Algérie, a suivi notre émission diffusée sur 9730 kHz le 30 octobre à 20h30, dans des conditions moyennes (SINPO 3/5).
Saleem Akhtar, de Chiniot, au Pakistan, accuse une très bonne réception (SINPO 45444) sur 7220 kHz, le 30 octobre, de 16h30 à 17h.
Merci, chers amis, pour vos rapports d’écoute et votre fidélité.
Le banh duc chaud, un plat typique de l'hiver à Hanoï. Photo: Internet |
À la demande d’un ami cambodgien, Lay Darith, nous voudrions vous parler aujourd’hui de la gastronomie de rue d’hiver à Hanoï.
Lorsque le froid s’installe sur la capitale vietnamienne, Hanoï se pare d’une atmosphère feutrée et nostalgique. Les rues se couvrent d’une fine brume, et la ville semble ralentir son rythme. Mais c’est aussi le moment où la gastronomie de rue déploie tout son charme, offrant aux habitants comme aux visiteurs une expérience à la fois simple et inoubliable.
Parmi les incontournables de l’hiver hanoïen figure le banh duc chaud, un plat typique chargé de souvenirs d’enfance. Servi fumant dans de petits bols en porcelaine, il mêle la douceur du gâteau de riz blanc et moelleux à la richesse d’une garniture de porc haché sauté aux champignons noirs, relevée d’herbes aromatiques et d’oignons frits. Le tout est arrosé d’une sauce aigre douce. Une touche de piment ou de poivre vient parfois sublimer l’ensemble. Chaque cuillerée, fondante et parfumée, réchauffe le corps autant que le cœur.
Des patates douces et des épis de maïs grillés. Photo: Internet |
Autre délice hivernal: les patates douces et les épis de maïs grillés. Autour des braseros installés sur les trottoirs, les passants se rassemblent pour savourer ces en-cas rustiques, à la fois bon marché et irrésistiblement réconfortants. Rien n’évoque mieux la convivialité hanoïenne que le simple plaisir de partager un maïs fumant ou une patate encore brûlante, au parfum légèrement caramélisé.
Du chè au manioc. Photo: Internet |
Enfin, impossible de quitter Hanoï sans goûter aux chè chauds, ces desserts sucrés préparés à base de haricots mungo, de haricots noirs ou de boulettes de riz gluant. Moins gélatineux que dans d’autres régions, le chè hanoïen privilégie les textures moelleuses et la douceur naturelle des légumineuses, parfois agrémentées de copeaux de coco.
Dans le froid vif de l’hiver, ces plats de rue racontent l’âme d’Hanoï: simple, chaleureuse et profondément attachée à ses traditions culinaires.
Voilà, cher Lay Darith, nous espérons que vous aurez un jour l’occasion de déguster des plats de rue de Hanoï en hiver.
C’est la fin de ce courrier.
Rendez-vous mercredi prochain!