Passons tout d’abord en revue des rapports d’écoute récemment reçus!
Philippe Marsan était à notre écoute à Biganos, en France, le 19 novembre 2025. Selon lui, à 19h30, il n’y avait aucun signal sur la fréquence 11885 kHz (SINPO 0/5), alors que sur 9730 kHz, il n’y avait que de la musique ininterrompue. Le même jour, à 20h30, la fréquence 11885 kHz était inaudible (SINPO 1/5), tandis que sur 9730 kHz, un SINPO de moyenne à peine 3/5.
Un autre auditeur français, Raphaël Voydis, qui réside à Dax, nous signale que du 13 au 19 novembre, la réception était nulle sur 11885 kHz, que ce soit à 19h30 ou à 20h30. Il constate en revanche une réception satisfaisante sur 9730 kHz (SINPO de 3 à 4/5) à 20h30, alors qu’à 19h30, il était toujours impossible d’écouter notre émission en raison d’une forte interférence de Radio Chine Internationale.
Ciro Albanese, de Palerme, en Italie, nous écrit: «Le samedi 15 novembre 2025, j’ai écouté depuis Palerme (Italie) votre émission en langue française sur la fréquence 9730 kHz de 20h30 UTC jusqu’à sa fin […] SINPO 45444. Vendredi 14 et jeudi 13, le signal de votre émission à la même heure était très faible à Palerme et couvert par un fort bruit».
Naji Muddin et Siddhartha Bhattacharjee, du Bengale occidental, en Inde, accusent une bonne réception (SINPO 433) sur 7220 kHz, du 14 au 19 novembre, de 16h30 à 17h.
Merci chers amis pour vos rapports d’écoute et votre fidélité!
Photo: Agence vietnamienne d''Information |
Un auditeur indonésien, Eko Endri Wiyono, nous a posé les questions suivantes: «Dans quelles régions du Vietnam la banane est-elle la plus cultivée, et quels sont les principaux marchés d’exportation de la banane vietnamienne?»
Des collines du Nord aux plaines fertiles du Sud, la banane s’impose comme l’un des fruits les plus répandus au Vietnam. Avec plus de 161.000 hectares cultivés et près de 3 millions de tonnes récoltées en 2024, elle figure désormais parmi les produits agricoles d’exportation les plus dynamiques du pays.
Les principales zones de production se concentrent dans le delta du Mékong (39.000 ha), le Sud-Est (25.000 ha), les régions montagneuses du Nord (26.100 ha) et le delta du Fleuve Rouge (21.900 ha). Le Sud-Est se démarque par un rendement exceptionnel de 344,8 quintaux/ha, conséquence d’investissements technologiques soutenus.
Cette montée en puissance se reflète sur les marchés internationaux. Rien qu’en 2024, près de 625.000 tonnes de bananes vietnamiennes ont été exportées vers la Chine, qui demeure le débouché principal. Le fruit vietnamien gagne aussi du terrain sur des marchés exigeants comme le Japon, la République de Corée, les États-Unis, l’UE ou encore l’ASEAN.
Mais cette expansion oblige la filière à répondre à des normes de plus en plus strictes en matière de traçabilité, d’innocuité alimentaire et de contrôle phytosanitaire. Pour consolider et élargir ses parts de marché, le secteur doit renforcer la qualité, standardiser les pratiques culturales et développer la transformation.
Car la majorité des exportations reste encore constituée de produits frais, alors même que la demande mondiale s’oriente vers des produits à valeur ajoutée — bananes séchées, purées, farines ou snacks. Selon les experts, seule la montée en gamme permettra d’échapper à la dépendance au prix du fruit brut.
Plusieurs entreprises pionnières misent déjà sur un modèle à haute technologie avec un standard unique appliqué du choix variétal à la récolte. Une stratégie qui vise à hisser la banane vietnamienne au rang des filières agricoles les plus compétitives de la région.
À l’horizon 2030, le Vietnam ambitionne de maintenir une surface stable tout en augmentant fortement la valeur par hectare. Une trajectoire qui pourrait transformer ce fruit commun en véritable moteur d’exportation durable.
Voila cher Eko Endri Wiyono, nous espérons avoir répondu à vos questions.
C’est la fin de ce courrier. Rendez-vous mercredi prochain!