Examinons tout d’abord les rapports d’écoute récemment reçus!
Amir Jameel, de Sahiwal, au Pakistan, ainsi que Najim Uddin, Paul Shivendu et Siddhartha Bhattacharjee, du Bengale occidental, en Inde, accusent une bonne réception (SINPO 4/5) sur 7220 kHz, du 20 au 28 mai, de 16h30 à 17h.
Bidhan Chandra Sanyal, qui réside également dans le Bengale occidental, a pu capter notre émission diffusée sur 7285 kHz du 20 au 25 mai, de 19h30 à 20h, dans de bonnes conditions (SINPO 4/5).
Merci, chers amis, pour vos rapports d’écoute et votre fidélité!
À la demande de Paul Jamet, qui réside à l’Isle-Adam, en France, nous vous parlerons aujourd’hui de l’écriture vietnamienne: son origine, son histoire, son rôle et son importance dans le développement et le positionnement du pays sur la scène internationale.
L’écriture vietnamienne, appelée quôc ngu, est aujourd’hui le système officiel d’écriture du Vietnam. Pourtant, son histoire est riche et complexe, marquée par des influences étrangères et une évolution progressive vers une identité nationale forte.
À l’origine, le Vietnam utilisait les caractères chinois. À partir du 10ᵉ siècle, un système local appelé chu Nôm a vu le jour, mélangeant idéogrammes chinois et caractères inventés pour transcrire les sons vietnamiens. Bien que complexe, le chu Nôm a servi à exprimer la culture vietnamienne dans la littérature et la poésie, notamment avec des auteurs comme Nguyên Du.
Le tournant majeur a eu lieu au 17ᵉ siècle, lorsque des missionnaires européens, en particulier le jésuite Alexandre de Rhodes, ont introduit une transcription romanisée du vietnamien pour faciliter l’évangélisation. Ce système, basé sur l’alphabet latin, est progressivement devenu le quôc ngu. Après l'arrivée des Français et pendant la colonisation, ce système a été largement diffusé, puis imposé dans l’enseignement.
Aujourd’hui, le quôc ngu est un puissant outil de modernisation. Sa simplicité d’apprentissage a favorisé une alphabétisation rapide et massive de la population, facilitant l’accès à l’éducation, aux technologies et à la culture. Cette écriture a également permis au Vietnam de s’intégrer plus facilement au monde globalisé, notamment dans les échanges scientifiques, économiques et culturels.
L’écriture vietnamienne est bien plus qu’un simple outil de communication. Elle incarne l’histoire de résistance, d’adaptation et d’émancipation du pays. Elle joue un rôle clé dans le développement du Vietnam et contribue à son positionnement croissant sur la scène internationale comme un acteur dynamique et culturellement riche.
Voilà, cher Paul Jamet, nous espérons avoir répondu à votre demande.
Avant de conclure, un petit rappel: la Voix du Vietnam organise l’édition 2025 du concours «Que savez-vous du Vietnam?», un concours ouvert aux étrangers ainsi qu’aux Vietnamiens vivant au Vietnam ou à l’étranger. Cette édition s’inscrit dans le cadre du 80ᵉ anniversaire de la fondation de la radio nationale. Si vous souhaitez mettre toutes les chances de votre côté, écoutez nos émissions quotidiennes et consultez régulièrement notre site web, notamment la rubrique dédiée au concours « Que savez-vous du Vietnam ? » — vous y trouverez des éléments utiles pour formuler vos réponses.
Il vous reste encore presque quatre semaines pour participer. Bonne chance à toutes et à tous!
En écho à ce concours, Philippe Marsan, de Biganos, en France, nous écrit: «Le peuple vietnamien est courageux, tenace, et a payé très cher sa liberté et son indépendance. Ainsi êtes-vous maintenant une nation prospère, ouverte vers le monde, touristique, et le peuple a une grande part dans la gestion du pays. Écoutant la Voix du Vietnam, on apprend avec les informations, le journal, la chronique du jour. Puis, "Découverte du Vietnam". C’est un voyage agréable aux temps d’aujourd’hui, les magnifiques paysages, les montagnes, les pagodes, les villageois, la pêche, les poissons, les cultures, la promotion du tourisme [...] Et puis, il y a le Courrier des auditeurs où nous avons des relations privilégiées avec les journalistes de la radio : l’amitié, la fraternité, le respect, l’expression libre et directe [...] Voilà ce que je connais du Vietnam, peut-être pas grand-chose, mais une belle image colorée de cette région de l’Asie. »
Merci, cher ami, pour vos sentiments à notre égard.
C’est la fin de ce courrier. Rendez-vous mercredi prochain!