Dans une déclaration, Cuba a indiqué que toutes les accusations américaines sur la situation des droits de l’homme dans son pays ne visaient qu’à dissimuler les atrocités de l’embargo américain contre Cuba. La Chine considère le rapport du département d’état américain sur la situation mondiale des droits de l’homme comme un document discriminatoire et faisant fi de la réalité. Le porte-parole du ministère vietnamien des Affaires Etrangères a souligné qu’en ce qui concerne le Vietnam, le rapport manque d’objectivité et se base sur des informations erronées concernant l’exécution des droits de l’homme.

Outre leur vive protestation, les autorités de Pékin ont immédiatement publié un rapport sur les droits de l’homme aux Etats-Unis en 2011. Elles ont dénoncé la pauvreté, l’insécurité, la violation des droits civils, politiques, socio-culturels et économiques, des droits de la femme et de l’enfant, le racisme et la violation par les Etats Unis des droits de l’homme dans d’autres pays. La Chine estime que la violation des droits civils et politiques est grave aux Etats-Unis et qu’ils se leurrent en se considérant comme une terre de liberté. Le rapport chinois atteste d’une liberté de la presse aux Etats-Unis mais dénoncent la censure et le contrôle draconien. La loi sur le patriotisme et la loi sur la sécurité fédérale ont des clauses sur la supervision d’Internet, autorisant par exemple le gouvernement ou les services d’exécution de la loi à contrôler et prévenir tout contenu sur Internet portant atteinte à la sécurité nationale. La Chine a publié les citations du journal britannique The Guardian selon lesquelles, l’armée américaine développe des logiciels pour manipuler les réseaux sociaux afin de contrôler et de réduire la liberté d’expression sur Internet. Le Congrès américain a échoué dans l’adoption de lois sur la protection des sources d’information des journalistes. Aux Etats-Unis, le nombre de journalistes au chômage augmenterait suite à des commentaires politiques irrecevables. Le traitement par l’administration américaine des manifestants du mouvement Occupy Wall Street a révélé à la communauté internationale la réalité de la liberté et de la démocratie aux Etats Unis.

Dans son récent rapport annuel, l’organisation Amnistie Internationale a particulièrement insisté sur la violation des droits de l’homme aux Etats-Unis. Elle déclare qu’étant la première puissance mondiale, les Etats-Unis se donnent le droit de définir des critères de comportement des autres pays du monde alors qu’une série de leurs actes ont défié le droit international dans la lutte anti-terroriste internationale notamment. Là-dessus, Amnistie Internationale estime que la traque du chef terroriste Oussama ben Laden menée par les commandos américains était une violation typique des droits de l’homme. Dans son rapport de 2012, elle a critiqué l’administration de George Bush qui avaient autorisé des sévices corporels contre les suspects terroristes à la prison de Guantanamo, dans les centres pénitentiaires en Afghanistan et en Irak. L’organisation Human Rights Watch avait demandé au président Barack Obama d’ouvrir une enquête pénale sur les accusations d’abus de droits humains à l’encontre de son prédécesseur George Bush et des hauts officiels de l’administration de George Bush. Cette année, Amnistie Internationale a regretté l’échec de Barack Obama à fermer la prison de Guantanamo. Selon Amnistie Internationale et Human Rights Watch, les Etats-Unis ferment les yeux sur la situation catastrophique des droits de l’homme sur leur territoire et gardent le silence face aux mises en garde faites par les organisations internationales de droits de l’homme à ce sujet.