Photo d'illustration (source: Tạp chí Tuyên Giáo)
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Respect mutuel, dialogue et coopération, droits humains pour tous… Tels sont les arguments que le Vietnam veut faire valoir en tant que candidat au Conseil des droits de l’homme de l’ONU.
Lors de son intervention présentée le 2 mars devant le conseil, le ministre vietnamien des Affaires étrangères a mis en avant la volonté de notre pays de coopérer pour promouvoir les principes de la Charte de l’ONU et du droit international. S’il est élu, le Vietnam s’emploiera à renforcer l’efficacité du conseil par le biais du dialogue, de la coopération et du respect mutuel, a ajouté Bùi Thanh Son. Selon lui, les droits de l’homme et l’égalité des sexes doivent être garantis dans tous les domaines, y compris face au changement climatique.
Toujours lors de cette réunion, Lê Thi Tuyêt Mai, qui est à la tête de la Mission du Vietnam auprès de l’ONU, de l’Organisation mondiale du Commerce et d’autres organisations internationales à Genève, a présenté un exposé sur les avancées de notre pays dans la garantie des droits humains en général et des droits liés au logement, à l’alimentation ou encore à la culture. Elle a appelé les pays et le Conseil des droits de l’homme à renforcer la coopération et le dialogue pour promouvoir les droits humains de façon substantielle, au lieu de critiquer tel ou tel pays sur la base d’informations inexactes et non vérifiées.
Outre ces deux interventions majeures, de Bùi Thanh Son et de Lê Thi Tuyêt Mai, les officiels vietnamiens ont participé à l’élaboration de certains documents qui ont été adoptés par le Conseil des droits de l’homme, dont la résolution sur la garantie d’un accès équitable, opportun et global aux vaccins anti-Covid-19.
Le 31 mars à Hanoï, le ministère vietnamien des Affaires étrangères a publié le rapport national à mi-parcours sur la mise en œuvre des recommandations que le pays a acceptées dans le cadre du troisième cycle de l’Examen Universel Périodique. Le fait que le Vietnam ait pris l’initiative de rédiger ce rapport témoigne de son haut sens des responsabilités et de son souci de transparence vis-à-vis de la communauté internationale, notamment en ce qui concerne la protection des droits de l’homme.
Le Vietnam a déjà adhéré à presque toutes les conventions internationales relatives aux droits de l’homme. Les plus importantes sont le Pacte international relatif aux droits civils et politiques; celui relatif aux droits économiques, sociaux et culturels; la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes; la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale; la Convention relative aux droits de l’enfant et ses deux protocoles additionnels relatifs aux enfants dans les conflits armés et la lutte contre la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants; la Convention relative aux droits des personnes handicapées; la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants; la Convention fixant l’âge minimum d’admission des enfants aux travaux industriels; la Convention sur l’égalité de rémunération; la Convention contre la discrimination dans l’emploi et la profession; la Convention sur le travail forcé; la Convention sur la politique de l’emploi ou encore la Convention du travail maritime.
La candidature du Vietnam au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, mandat 2023-2025, n’est qu’une suite logique de son engagement durable pour la paix, l’indépendance, la coopération et le développement à l’échelle mondiale.