Des tentes des Palestiniens dressées au milieu des décombres, le long du littoral, durant la trêve entre Israël et le Hamas, dans la ville de Gaza, le 14 novembre 2025. Photo: REUTERS/Dawoud Abu Alkas

Selon des responsables israéliens participant aux discussions, ce changement de posture a plongé les négociations américano-israéliennes dans l’impasse. Israël estime qu’une reconstruction sans démilitarisation préalable du Hamas «va à l’encontre de l’esprit du plan de paix», lequel pose la démilitarisation comme condition sine qua non. Un raccourcissement du processus, préviennent certains, pourrait permettre au Hamas de «se réarmer et renforcer son contrôle», au détriment de la sécurité d’Israël comme des États-Unis.

Présenté en septembre, le plan Trump repose sur trois phases: déploiement de la force internationale pour superviser le cessez-le-feu et le désarmement du Hamas; mise en place d’une administration civile intérimaire; puis reconstruction de Gaza financée par les États-Unis, plusieurs États arabes du Golfe et l’Union européenne.

Parallèlement, le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir lundi (17 novembre) pour examiner le projet de résolution américain sur Gaza. Le texte évoque la gestion de l’enclave après-guerre et se félicite de la création d’un Conseil de la paix - organe transitoire présidé par Donald Trump jusqu’à fin 2027 - tout en autorisant les États membres à constituer une force temporaire pour protéger les zones frontalières et préparer la possibilité d’un futur État palestinien.