Bâtiments endommagés à Rishon LeZion, en Israël, après une attaque au missile lancée par l’Iran, le 14 juin 2025. Photo : REUTERS/Ammar Awad

Le 14 juin au soir, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a mené une série d'appels téléphoniques d'urgence avec ses homologues israélien et iranien. Il a souligné que les deux pays, acteurs majeurs au Moyen-Orient, jouaient un rôle déterminant pour la paix et la stabilité régionales, et a exhorté à des mesures immédiates pour éviter une nouvelle escalade. Pékin s’est dit prêt à jouer le rôle de médiateur et à collaborer avec toutes les parties en vue d’une solution équitable et pacifique.

Dans le même temps, l’Union européenne et l’Arabie saoudite ont lancé des appels au respect du droit international, à la retenue et à la prévention de tout acte pouvant entraîner des conséquences graves, notamment en matière de sécurité nucléaire.

Des experts mettent également en garde contre les répercussions économiques potentielles: près de 20 millions de barils de pétrole et de produits raffinés transitent chaque jour par le détroit d’Hormuz, un passage stratégique qui pourrait être fortement perturbé si le conflit venait à bloquer la circulation maritime.