Des militaires soudanais se déploient lundi autour du QG de l’armée, à Khartoum, après un assaut brutal. La répression aurait fait au moins 30 morts et plus de cent blessés. Photo: ASHRAF SHAZLY/AFP |
Le Conseil militaire de transition a lui démenti toute "dispersion par la force" du sit-in.
"Il n'y a plus rien à part les corps des martyrs que nous ne pouvons pas sortir", a avancé l'Alliance pour la liberté et le changement (ALC), fer de lance de la contestation.
Dans son dernier bilan provisoire, le Comité central des médecins, proche de la contestation, compte "plus de 30 morts" et "des centaines de blessés".
L'organisation a évoqué des "difficultés à comptabiliser le nombre réel de morts à cause de l'encerclement des hôpitaux" par les forces de sécurité. "Des médecins ont été frappés et arrêtés", selon elle.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a condamné lundi l'usage excessif de la force par les autorités soudanaises et a appelé à une enquête indépendante.
Le Royaume-Uni et l'Allemagne ont pour leur part demandé une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU. Cette réunion, à huis clos, devrait se tenir mardi, selon des diplomates.