Photo d'illustration
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Cette annonce est intervenue dans la foulée de nouveaux accrochages armés, qui ont fait au moins huit blessés en soirée, à proximité du QG de l'armée à Khartoum, où des centaines de manifestants tiennent un sit-in depuis plus d'un mois.
Le général Abdel Fattah al-Burhanel, chef du Conseil militaire, qui avait évincé le 11 avril le président Omar el-Béchir, a mis la pression sur les chefs de la contestation pour qu'ils contrôlent mieux leurs troupes.
Il a en particulier souhaité, durant cette période de 72 heures, une levée des barricades à Khartoum et la réouverture d'une ligne de chemin de fer reliant la capitale au reste du pays, qui a été fermée, selon lui, par les manifestants. Plus largement, il a réclamé la fin des "provocations" à l'égard des forces de l'ordre.