L'élaboration d'une feuille de route pour la démission rapide du président figure parmi les principaux sujets de discussion. Par ailleurs, des mesures visant à stabiliser la population et à apaiser l'opinion publique, après l'échec de l'Assemblée nationale à adopter une résolution de destitution, sont également à l'ordre du jour.
Cependant, des sources diplomatiques sud-coréennes, citant le porte-parole du ministère de la Défense, ont confirmé que l'armée reste sous le commandement suprême du président Yoon Suk Yeol. De son côté, la police sud-coréenne a annoncé qu'elle envisageait d'interdire au président de quitter le pays.
En parallèle, la presse sud-coréenne prévoit qu’une ordonnance d’enquête officielle du tribunal pourrait être émise ce lundi soir contre l'ancien ministre de la Défense, Kim Yong-hyun. Celui-ci a été arrêté par le bureau du procureur pour des accusations de "provocation de chaos interne" suite à l’imposition de la loi martiale le 3 décembre.