Initialement fixé à 5% du PIB par Donald Trump, l’objectif a été ramené à 3,5% alloués à la défense stricto sensu, et 1,5% pour les infrastructures connexes, incluant la cybersécurité et l’industrie de défense.
Cet accord ouvre la voie à la signature, lors du prochain sommet de La Haye, d’un document de renforcement des capacités défensives par les 32 dirigeants de l’Alliance.
Cependant, des résistances subsistent. L’Espagne juge cette augmentation déraisonnable et contre-productive, arguant que, avec 2,1% du PIB, Madrid répond déjà aux attentes de l’OTAN. La Belgique, sans s’opposer à l’objectif, souhaite davantage de flexibilité dans le calendrier d’application.