En ce qui concerne la question de l'adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, M. Rutte a affirmé que la voie d’adhésion était irréversible, mais que l’adhésion à l’OTAN ne ferait pas partie d’un éventuel accord de paix avec la Russie.
Sur la possibilité de déployer des forces de maintien de la paix en Ukraine, le secrétaire général de l’OTAN a précisé qu’une fois un accord de paix ou un cessez-le-feu conclu, l’OTAN examinerait les meilleures options pour soutenir l’Ukraine. Selon lui, il est crucial de s'assurer que les forces armées ukrainiennes soient dans la meilleure position possible après un cessez-le-feu ou un accord de paix. Par la suite, des pays comme le Royaume-Uni et la France pourraient envisager de rassembler des nations volontaires pour garantir la sécurité de l’Ukraine. Toutefois, il a souligné que le contexte actuel n'était pas le moment propice pour discuter de cette question, précisant que l’OTAN pourrait ne pas participer à une mission de maintien de la paix.
En ce qui concerne l’aide militaire à l’Ukraine, M. Rutte a indiqué que les alliés de l’OTAN, ainsi que de nombreux autres pays, disposaient de ressources considérables pour soutenir Kiev afin de garantir que l'Ukraine soit dans la meilleure position possible pour ses futures négociations.