Kulman Ghising, Premier ministre par intérim du Népal. Photo: REUTERS/Stringer |
Sa nomination intervient après le retrait de plusieurs candidats pressentis: le maire de Katmandou, Balen Shah, qui a décliné publiquement l’offre; l’ancienne présidente de la Cour suprême, Sushila Karki, qui a invoqué des obstacles constitutionnels; et le jeune leader Diwakar Dangal, qui a estimé que sa génération n’était pas encore prête à assumer le pouvoir.
Kulman Ghising, largement reconnu pour avoir mis fin aux coupures de courant chroniques dans le pays, jouit d’une réputation d’intégrité et est perçu comme une figure consensuelle pour assurer la transition jusqu’aux prochaines élections.
Le même jour, le président Ram Chandra Paudel a réitéré son appel à la paix et au respect de la Constitution. Il a assuré «mettre tout en œuvre» pour trouver une issue à la crise politique actuelle, en préservant la démocratie et en maintenant l’ordre public national. Le chef de l’État a enfin exhorté l’ensemble des forces politiques à coopérer et la population à faire preuve de retenue pour garantir la stabilité du pays.