Le Premier ministre népalais K.P. Sharma Oli. Photo: Reuters

Dans sa lettre, il a justifié sa décision par la volonté de «trouver les prochaines démarches» face aux défis actuels.

La veille, le ministre de l’Intérieur, Ramesh Lekhak, avait lui aussi présenté sa démission lors d’une réunion d’urgence du cabinet, un geste destiné à apaiser la colère de milliers de manifestants, principalement issus de la génération Z (nés entre 1997 et 2012), mobilisés contre la corruption et contre l’interdiction d’accès à plusieurs réseaux sociaux non enregistrés auprès des autorités, dont Facebook, YouTube et X.

Selon le Consulat du Vietnam en Inde et l’Association des Vietnamiens au Népal, aucun ressortissant vietnamien ne figure parmi les 19 morts et plus de 300 blessés recensés lors des troubles. La communauté vietnamienne sur place compte environ 250 personnes réparties sur tout le territoire, dont une quinzaine de familles, ainsi que des moines, étudiants et travailleurs indépendants. À Katmandou, où la situation est particulièrement tendue, huit familles vietnamiennes résident actuellement. La présidente de l’Association, Vo Thi Kim Cuong, a assuré un relais régulier d’informations et de consignes de sécurité pour protéger la communauté.