Jusqu’à présent, l’OIAC ne pouvait pas désigner les coupables, sa tâche consistait seulement à déterminer si des armes chimiques avaient été réellement utilisées. Le renforcement de ses pouvoirs place l’OIAC en première ligne de la confrontation entre les puissances occidentales et la Russie, à laquelle Londres impute l’empoisonnement de l’ex-agent double Sergueï Skripal dans le sud de l’Angleterre.
La Russie a ainsi mis en garde contre cette divergence au sein de cette institution. « L’organisation court à sa ruine », a pourtant déclaré Magjan Iliassov, ambassadeur du Kazakhstan à l’OIAC, qui soutient la position russe.