Le déploiement de la police sud-coréenne devant l'Assemblée nationale fait suite à l'instauration de la loi martiale par le président Yoon Suk-yeol, le 4 décembre 2024. Photo: Reuters. |
Partenaire clé de Séoul, le Japon observe la situation avec une attention particulière. Ce jeudi 5 décembre, le Premier ministre Shigeru Ishiba a estimé, devant la Diète, que «la situation sécuritaire du Japon pourrait être fondamentalement affectée» par l’instabilité à Séoul.
Dans une déclaration publiée le 4 décembre, Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, a exprimé une “profonde inquiétude" concernant cette mesure, bien qu’elle ait été de courte durée. Il a également révélé que Washington n’avait pas été informé en amont de cette décision.
La Chine, pour sa part, a émis un avis à ses citoyens résidant en République de Corée, les exhortant à faire preuve de vigilance face à la volatilité de la situation politique.