Dans un communiqué publié ce mercredi matin, le Premier ministre japonais Ishiba Shigeru a exprimé la vigilance de Tokyo face à la situation, tout en précisant qu’aucun intérêt japonais n’a, pour l’instant, été menacé.
Aux États-Unis, le Département de la Défense a confirmé avoir contacté Séoul pour obtenir des clarifications. Patrick Ryder, son porte-parole, a affirmé qu’aucune répercussion n’avait été signalée sur les 28.500 soldats américains stationnés en République de Corée. Cependant, Vedant Patel, porte-parole adjoint du Département d’État, a déploré le manque de communication préalable sur la décision de M. Yoon. Washington a appelé à un règlement pacifique des tensions internes.
«Les États-Unis suivent de près les événements. Les tensions politiques en République de Corée suscitent l'inquiétude à l'international. Nous restons en contact avec nos partenaires sud-coréens à tous les niveaux, tant à Séoul qu'à Washington. L’espoir affiché: un règlement pacifique et conforme à la loi», a indiqué Vedant Patel.
La communauté internationale a également réagi. Pékin, Londres, Canberra, entre autres, ont publié des messages de prudence, invitant leurs citoyens à limiter leurs déplacements en République de Corée. En Suède, le Premier ministre Ulf Kristersson a reporté une visite officielle prévue cette semaine.
De son côté, l’armée sud-coréenne se tient prête, conformément aux instructions du chef des armées, Kim Myung-soo. Selon Yonhap, cette mobilisation vise à prévenir tout risque extérieur après la confusion suscitée par l’initiative présidentielle.