Cette déclaration intervient alors que le sixième cycle de discussions indirectes est prévu pour le 15 juin à Mascate, capitale du Sultanat d’Oman.
Dans un message publié sur son compte X, le 11 juin, le chef de la diplomatie iranienne a précisé les conditions d’un éventuel rapprochement avec Washington. Il a rappelé que le président américain Donald Trump avait exprimé à plusieurs reprises son opposition à la possession d’armes nucléaires par l’Iran – une position qui, selon M. Araghchi, converge avec celle de Téhéran. Cette base commune pourrait, selon lui, ouvrir la voie à un accord “mutuellement bénéfique”, à condition de lever les principaux obstacles.
Le ministre iranien a toutefois insisté sur deux conditions qu’il juge non négociables. D’abord, l’Iran doit être autorisé à poursuivre son programme d’enrichissement d’uranium dans le cadre d’une supervision stricte des agences internationales, notamment celles relevant des Nations Unies. Ensuite, les sanctions économiques et financières imposées par les États-Unis à la République islamique doivent être entièrement levées, afin de rétablir la confiance et de permettre à l’économie iranienne de se redresser.