Le bureau du Premier ministre irakien a déclaré dans un communiqué que ces frappes avaient exacerbé les tensions, violé la souveraineté de l'Irak et sapé le processus de coopération de plusieurs années entre Bagdad et Washington.
Le 23 janvier, le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, avait annoncé que les forces américaines avaient mené des attaques "nécessaires" contre trois installations utilisées par les Brigades du Hezbollah et d'autres groupes affiliés en Irak, en représailles aux attaques récurrentes visant les soldats américains dans le pays. Lloyd Austin avait également affirmé que les États-Unis n'avaient pas l'intention d'intensifier les conflits dans la région, mais étaient prêts à prendre des mesures supplémentaires pour protéger leur population et leurs installations dans ce territoire.
Les États-Unis et leurs alliés en Irak et en Syrie ont été la cible de plus de 150 attaques, et jusqu'à présent, Washington a riposté dans les deux pays. Actuellement, environ 2.500 soldats américains sont déployés en Irak et 900 soldats en Syrie dans le cadre des efforts visant à empêcher le groupe terroriste autoproclamé "État islamique" de se développer dans ces deux pays du Moyen-Orient.