Débris suite à une frappe israélienne à Gaza, 12 septembre 2025. Photo: THX/TTXVN |
Le même jour, un groupe d’organisations de défense des droits humains en Israël a accusé l’armée nationale d’avoir ordonné aux Palestiniens d’évacuer la ville de Gaza, qualifiant cette mesure d’illégale et susceptible de constituer un crime de guerre.
Sur le plan international, le ministère égyptien des Affaires étrangères a averti que l’ensemble du Moyen-Orient risquait d’entrer dans une nouvelle phase de chaos à cause des actions d’Israël. Il a également exprimé sa profonde déception face à l’incapacité de la communauté internationale à mettre fin aux crimes de génocide dans la bande de Gaza.
Toujours en Égypte, le roi d’Espagne Felipe VI a déclaré que la nouvelle escalade israélienne avait transformé la bande de Gaza en une crise humanitaire insoutenable.
En Europe, la haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères, Kaja Kallas, a annoncé que la Commission européenne présenterait, le 17 septembre, des mesures destinées à faire pression sur le gouvernement israélien pour qu’il modifie son action militaire à Gaza.
Quant à lui, malgré la contestation intérieure et internationale, Benjamin Netanyahu a continué, mardi soir, d’exhorter l’armée israélienne à intensifier l’évacuation des Palestiniens de la ville de Gaza en vue de lancer l’assaut sur cette agglomération.
Sur le terrain, les violentes frappes israéliennes menées contre la ville de Gaza, le 16 septembre, ont fait des dizaines de morts et plusieurs centaines de blessés.