De la fumée s’élève de la tour Al-Ghefari, évacuée après un bombardement israélien, à Gaza, le 15 septembre 2025. Photo: REUTERS/Dawoud Abu Alkas

Des avions de combat, de l’artillerie lourde et des drones ont été mobilisés lors de cette opération, provoquant de puissantes détonations audibles à plusieurs kilomètres. Le bilan humain et matériel n’a pas encore été communiqué.

Cette attaque intervient alors que le secrétaire d’État américain Marco Rubio effectuait une visite en Israël. Lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu à Jérusalem, M. Rubio a réaffirmé que le désarmement du mouvement Hamas constituait une condition préalable essentielle pour garantir la paix au profit de la population de Gaza.

À Doha, un sommet extraordinaire des pays arabes et musulmans a été consacré à l’escalade militaire croissante d’Israël, en particulier à la frappe ayant visé les dirigeants du Hamas au Qatar le 9 septembre. Dans leur déclaration commune, les dirigeants ont fermement condamné Israël, appelé à la suspension de son statut de membre des Nations Unies. Ils ont également rejeté toute perspective de réinstallation des Palestiniens et exhorté la communauté internationale à soutenir la reconstruction de la bande de Gaza.

Le même jour, les dirigeants du Canada, de la France, du Royaume-Uni, de l’Égypte, de la Jordanie et du Qatar ont tenu un appel téléphonique conjoint afin d’examiner la situation au Moyen-Orient. Selon le bureau du Premier ministre canadien Mark Carney, les participants ont convenu de la nécessité de concentrer leurs efforts sur la promotion de la paix et de la stabilité régionales, y compris l’instauration d’un cessez-le-feu durable, la libération des otages, le désarmement du Hamas et le renforcement de l’aide humanitaire en faveur de la population palestinienne.