Réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU à New York, le 11 septembre 2025. Photo: REUTERS/Eduardo Munoz |
La session a été convoquée à la demande de l’Algérie, du Pakistan et de la Somalie.
Rosemary DiCarlo, secrétaire générale adjointe de l’ONU chargée des affaires politiques et de la consolidation de la paix, a souligné la gravité de l’attaque israélienne du 9 septembre, d’autant plus qu’elle visait des responsables du Hamas censés discuter une proposition de cessez-le-feu appuyée par les États-Unis. Elle a averti que cet événement risquait de déclencher une nouvelle phase de tensions dans le conflit à Gaza. Elle a aussi rappelé que l’expansion des hostilités et l’intensification de la violence ne sauraient mener à une paix durable au Moyen-Orient. Aussi a-t-elle exhorté toutes les parties à faire preuve de la plus grande retenue en cette période sensible et à privilégier les voies diplomatiques, en mettant en avant la conclusion d’un cessez-le-feu et la résolution de la question des otages.
Lors du débat, les représentants des pays ont fortement dénoncé l’action militaire d’Israël, la qualifiant de violation de la souveraineté nationale et du droit international. Ils ont également souligné l’urgence de négociations en vue d’un cessez-le-feu immédiat et durable afin de mettre fin à la guerre à Gaza.