|
Arraisonné le 4 juillet, le navire était soupçonné par les autorités de Gibraltar de transporter 2,1 millions de barils de pétrole iranien jusqu'en Syrie, laquelle est frappée par un embargo de l'Union européenne. L'Iran a démenti à plusieurs reprises.
Le gouvernement de Gibraltar a affirmé jeudi avoir reçu la promesse écrite de Téhéran de ne pas envoyer en Syrie ces barils, et la Cour suprême de ce petit territoire britannique situé à l'extrême sud de l'Espagne a levé l'immobilisation du navire. Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Abbas Moussavi, a toutefois affirmé vendredi que son pays n'avait pas fait une telle promesse. “L'Iran n'a donné aucune garantie concernant le fait que le Grace 1 n'irait pas en Syrie", a-t-il déclaré, cité par un site de la chaîne de télévision d'État, Irib.