Le navire suspect a été arraisonné par les autorités de Gilbraltar, le 4 juillet 2019. (JORGE GUERRERO / AFP) |
«Nous avons des raisons de croire que le Grace 1 amenait sa cargaison de pétrole brut à la raffinerie de Banias en Syrie (…) propriété d’une entité sujette aux sanctions de l’Union européenne contre la Syrie» et agissait «en violation des sanctions», a indiqué le chef du gouvernement de Gibraltar, Fabian Picardo, dans un communiqué. Les autorités de Gibraltar, assistées d’un détachement de Royal Marines britanniques, ont arraisonné le super pétrolier tôt jeudi au large du «Rocher».
De son côté, les autorités iraniennes ont fait mander l'ambassadeur britannique à Téhéran Rob Macaire après cet arraisonnement illégal.
Les sanctions européennes à l’encontre de la Syrie, en vigueur depuis fin 2011 et prorogées en mai dernier jusqu’au 1er juin 2020, comprennent notamment un embargo pétrolier ou un gel des avoirs détenus par la banque centrale syrienne dans l’UE.