Photo d'illustration (source: Philippe Lopez/ AFP/ Getty Images)
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Sur le front de la pandémie, l’inquiétude autour du variant Omicron occupera donc les premiers échanges des chefs d’Etat et de gouvernement. Omicron pourrait devenir dominant en Europe d’ici mi-janvier, selon la Commission. Les dirigeants devraient selon toute logique insister sur l’importance d’étendre encore la vaccination, et notamment l’administration des doses de rappel.
Le débat portera ensuite sur la crise de l’énergie, sur fond d’envolée des prix, même si aucune décision concrète n’est attendue. La réponse à apporter divise les pays, certains comme la France et l’Espagne, plaidant pour une réforme du marché européen de l’électricité, tandis qu’une majorité d’Etats y restent réticents, estimant la crise conjoncturelle et jugeant plus efficaces les dispositifs nationaux de soutien aux consommateurs.
Autre sujet au programme, la migration, avec l’afflux récent de réfugiés aux frontières de trois pays européens, que la Biélorussie est accusée d’avoir orchestré, et plus globalement la volonté des Vingt-sept de limiter les flux migratoires. Les dirigeants veulent la mise en œuvre «sans délai» de plans d’action avec une série de pays d’origine et de transit des migrants, et appellent la Commission à s’assurer que les «financements nécessaires sont mobilisés», selon une version provisoire des conclusions.