Variant Omicron: l'OMS alerte sur une diffusion rapide et une potentielle “résistance” aux vaccins

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(VOVWORLD) - Le variant Omicron du nouveau coronavirus, identifié dans plus de 60 pays, pose un risque "très élevé" à l'échelle mondiale, certaines données suggérant une forme de "résistance" au vaccin et une diffusion rapide mais les données cliniques sur la sévérité des cas de COVID-19 qu'il déclenche restent parcellaires, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Variant Omicron: l'OMS alerte sur une diffusion rapide et une potentielle “résistance” aux vaccins - ảnh 1Photo : Reuters

Dans une note technique publiée lundu, l'organisation onusienne basée à Genève réaffirme son évaluation initiale d'un risque général "très élevé" associé à ce variant préoccupant, et prévient que des données préliminaires suggèrent une augmentation des cas de réinfection en Afrique du Sud, l'un des premiers pays dans lesquels ce variant a été identifié.

"Ces données suggérant un phénomène potentiel d'échappement immunitaire et des taux élevés de transmission, ce qui pourrait se traduire par de nouvelles flambées épidémiques avec des conséquences graves", observe l'OMS.

Il semblerait donc que les anticorps des personnes vaccinées contre le COVID-19 ou ayant déjà été infectées par le coronavirus ne soient pas suffisants pour "neutraliser" une contamination par le variant Omicron, qui présenterait potentiellement donc une aptitude accrue à la réinfection de personnes pourtant supposées pouvoir développer une réponse immunitaire contre ce virus.

En ce qui concerne les cas de COVID-19 résultant d'une contamination par le variant Omicron, les premières données suggèrent qu'il pourrait s'agir de formes moins sévères que celles liées aux infections par le variant Delta, actuellement largement majoritaire à travers le monde.

Exemple supplémentaire de la rapidité de circulation de cette nouvelle souche, le ministre de la Santé britannique a déclaré lundi sur SkyNews qu'Omicron se propageait à une "vitesse phénoménale" au Royaume-Uni et était à l'origine d'environ 40% des infections à Londres. 

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