La dirigeante de Huawei, Meng Wanzhou - Photo Rappler
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S’adressant à des journalistes chinois près de Toronto, l’ambassadeur McCallum a énuméré ce que l’équipe de Mme Meng pourrait à son avis utiliser comme « solides arguments à faire valoir devant un juge ».
Premier élément ? La question d’une possible ingérence politique dans le pouvoir judiciaire, à cause des commentaires du président américain Donald Trump qui a soutenu qu’il pourrait se mêler de l’affaire si cela pouvait contribuer à obtenir une meilleure entente commerciale avec la Chine.
M. McCallum a aussi avancé que Mme Meng pourrait évoquer le caractère extraterritorial du dossier et avancer que les allégations américaines sont liées à des sanctions commerciales contre l’Iran que le Canada n’a pas lui-même imposées.
Mme Meng a été arrêtée à l’aéroport de Vancouver le 1er décembre en vertu d’un mandat américain. Les États-Unis soupçonnent la dirigeante de Huawei d’avoir cherché à contourner, par le biais d’une filiale, les sanctions commerciales imposées par Washington au régime iranien.