À l’intérieur de la centrale nucléaire de Natanz, au Centre de l’Iran (photo: AFP/TTXVN)
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"Depuis le 22 mai et avec la fin de l'accord de trois mois, l'agence n'aura aucun accès aux données collectées par les caméras à l'intérieur des installations nucléaires", a déclaré Mohamed Baqer Qalibaf.
L'AIEA a dit jeudi poursuivre ses négociations avec l'Iran pour prolonger de trois mois l'accord, qui arrivait à échéance vendredi. Le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, doit tenir une conférence de presse dimanche en début d'après-midi à Vienne.
Cet accord conclu le 21 février après la décision de Téhéran de mettre fin aux inspections inopinées des experts de l'agence a permis à l'AIEA de continuer pendant trois mois à collecter des données sur les activités nucléaires iraniennes, sans y avoir accès immédiatement.
Mohamed Baqer Qalibaf n'a pas précisé si les images des caméras de surveillance seraient désormais détruites.
En parallèle, les discussions se poursuivent entre l'Iran, la Grande-Bretagne, la Chine, la France, l'Allemagne et la Russie pour tenter de remettre sur les rails l'accord de Vienne de 2015 (Plan d'action global commun, PAGC), qui prévoit l'encadrement des activités nucléaires de l'Iran en échange de la levée de sanctions internationales.