Un cycle de réunions de la Commission mixte du JCPOA tenu le 17 avril 2021 à Vienne. Photo: THX/TTXVN |
Des signes positifs
Malgré de multiples obstacles, les discussions se sont déroulées dans un climat fructueux, a affirmé le ministre des Affaires étrangères allemand Heiko Maas.
Ce nouveau round a débuté avec une énergie positive, car toutes les parties se sont efforcées d’obtenir un consensus, a constaté le vice-ministre des Affaires étrangères iranien Abbas Araqchi, également négociateur en chef de l’Iran à Vienne.
Avant l’ouverture de ce nouveau cycle, un responsable américain s’était déclaré optimiste quant aux possibilités de retrouver d’ici à quelques semaines une voix commune avec Téhéran pour réactiver l’accord nucléaire iranien signé en 2015, connu sous le nom de JCPOA.
Pour les observateurs, rien que la persévérance dont ont fait preuve toutes les parties depuis un mois dans les négociations marque déjà un progrès important.
Des obstacles
Les postulats contradictoires entre les États-Unis et l’Iran constituent le plus grand blocage au processus de relance du JCPOA. Washington exige des autorités iraniennes qu’elles remplissent pleinement les engagements pris dans l’accord de 2015 alors que Téhéran persiste à exiger des États-Unis qu’ils lèvent les sanctions à son encontre comme condition préalable à son retour à la table des négociations.
Les pourparlers sur la reprise du JCPOA sont également impactés par beaucoup d’autres dossiers de la région, et notamment: la crise en Syrie, la situation en Irak, le processus de paix au Moyen-Orient, la guerre civile au Yémen ou encore les relations entre Téhéran et les alliés de Washington tels qu’Israël et l’Arabie saoudite.
Selon les experts, il sera difficile d’obtenir un consensus avant les élections présidentielles de juin en Iran. Cet évènement politique majeur pourrait modifier l’approche de Téhéran sur le JCPOA et si tel était le cas, contraindre les parties concernées à repartir de zéro.