Des véhicules militaires israélien de la frontière avec Gaza, vus depuis Israël, le 12 août 2025. Photo: REUTERS/Ammar Awad |
Selon le journal israélien Jerusalem Post, les hauts responsables du pays ont déclaré qu’ils ne négocieraient la fin des hostilités qu’à condition que le mouvement Hamas libère l’intégralité des cinquante otages qu’il détient.
En plus de cette exigence, Israël a fixé d’autres conditions, notamment le désarmement du Hamas et la démilitarisation complète de la bande de Gaza. Cette prise de position contredit la proposition de cessez-le-feu partiel avancée par l’envoyé spécial américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff.
Parallèlement, des discussions sont en cours entre Israël et plusieurs pays concernant un éventuel relogement de Palestiniens de Gaza. La chaîne de télévision israélienne Channel 12 rapporte que des pourparlers ont lieu avec l’Indonésie, l’Ouganda, le Soudan du Sud, la Libye et le Somaliland, un État autoproclamé indépendant de Somalie.
Des sources officielles israéliennes ont indiqué que certains de ces pays se montreraient ouverts à l’idée d’accueillir des migrants volontaires de Gaza. Cette initiative fait suite à la déclaration du Premier ministre Benjamin Netanyahou, qui a ouvertement soutenu un plan d’émigration de masse des Gazaouis et confirmé être en contact avec divers pays à ce sujet. Cette position a suscité une vive opposition de la part de la communauté internationale.