Le 4 août, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a évoqué la possibilité d’occuper entièrement la bande de Gaza, y compris les zones supposées abriter des otages israéliens détenus par le Hamas. Photo d’illustration: Xinhua/VNA.

Il s’exprimait après des discussions au Caire avec le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi et le chef de la diplomatie égyptienne, Badr Abdelatty. La Turquie, l’Égypte ainsi que plusieurs pays arabes et musulmans de la région ont déjà condamné ce plan.

Hakan Fidan a accusé Israël de vouloir contraindre les Palestiniens à quitter leurs terres en provoquant la famine et en occupant durablement Gaza, estimant qu’aucun pays ne devrait continuer à soutenir cette politique. De son côté, Badr Abdelatty a jugé la situation «très dangereuse».

Le même jour, l’Organisation de la coopération islamique (OCI), le Conseil de coopération du Golfe (CCG) et le comité ministériel de la Ligue arabe ont publié une déclaration conjointe condamnant fermement le projet israélien d’occupation totale de Gaza.