La fin de ces dérogations vise à "distraire l'opinion publique de ses défaites continues face à l'Iran", a déclaré Behrouz Kamalvandi, un porte-parole de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique.
"Mettre fin aux dérogations sur la coopération nucléaire (...) n'a aucun impact réel sur le travail de l'Iran", a-t-il ajouté dans un communiqué.
Concrètement, les pays encore attachés à l'accord sur le nucléaire iranien et impliqués dans ces projets risquent d'être sanctionnés par les Etats-Unis s'ils ne se désengagent pas.
Malgré sa "campagne de pression maximale" contre Téhéran, l'administration Trump avait régulièrement prolongé ces dérogations, sans en faire toutefois grande publicité.
Elles concernaient notamment le réacteur de Téhéran destiné à la recherche, ainsi que le réacteur à eau lourde d'Arak, modifié sous le contrôle de la communauté internationale de manière à rendre impossible la production de plutonium à usage militaire.