Des manifestants à Nantes protestent contre le gouvernement et d’éventuelles coupes budgétaires, en France, le 2 octobre 2025. Photo: REUTERS/Stephane Mahe |
Ce nouveau mouvement de protestation s’inscrit dans une série d’actions entamée le mois dernier, dans un contexte marqué par l’instabilité politique et des négociations budgétaires tendues.
À Paris, des dizaines de milliers de travailleurs, d’étudiants et de retraités se sont rassemblés place d’Italie, entraînant la fermeture de nombreux services publics, y compris la tour Eiffel. Des cortèges importants ont également eu lieu à Lyon, Marseille ou Rennes.
Les syndicats dénoncent le projet de budget du précédent gouvernement, qui prévoit un gel des prestations sociales et d’autres mesures d’austérité. Selon eux, ces décisions vont affaiblir le pouvoir d’achat des classes populaires et moyennes, déjà fragilisées par l’inflation et la hausse du coût de la vie. Ils réclament l’abandon de la politique d’austérité ainsi qu’une hausse des impôts sur les ultra-riches pour compenser les recettes budgétaires.
Face à ces mobilisations, le gouvernement à déployé environ 76.000 policiers et gendarmes sur l’ensemble du territoire. Des observateurs avertissent que la contestation pourrait encore s’intensifier dans les prochaines semaines.