Le président français Emmanuel Macron prend la parole au siège des Nations unies, à New York (États-Unis), le 22 septembre 2025. Photo : REUTERS/Eduardo Munoz

S’exprimant à New York le 22 septembre, le chef de l’État français a justifié cette décision par la nécessité d’agir concrètement pour la paix entre Israéliens et Palestiniens.

La présidence palestinienne a salué une décision «historique et courageuse», estimant qu’elle est conforme au droit international et aux résolutions des Nations Unies. Dans un communiqué, le ministère palestinien des Affaires étrangères a souligné que cette reconnaissance «renforce les efforts actuels en faveur de la paix et de la solution à deux États».

Lors de cette même session, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Faisal bin Farhan, a appelé l’ensemble de la communauté internationale à suivre l’exemple des pays occidentaux et à reconnaître à leur tour l’État de Palestine.

À Washington, la réaction a été contraire. La Maison-Blanche a rapporté que le président Donald Trump considérait la reconnaissance de l’État palestinien par certains alliés comme une «récompense» accordée au Hamas à la suite de l’attaque contre Israël.

Plusieurs pays, dont le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et le Portugal, avaient déjà officialisé leur reconnaissance ces dernières semaines, marquant une étape significative dans la relance des efforts diplomatiques pour la paix au Moyen-Orient. Le 22 septembre, la ministre britannique des Affaires étrangères Yvette Cooper a mis en garde Israël contre toute tentative d’annexion de territoires en Cisjordanie en réaction à cette reconnaissance.