En réaction, de nombreux dirigeants de partis appellent à la formation d'un front républicain pour empêcher le RN de remporter la majorité absolue au second tour, prévu le 7 juillet.
Les résultats indiquent que le RN a obtenu 33% des voix, suivi par la coalition de gauche Nouveau Front Populaire (NFP) avec 28,1%, et la coalition centriste «Ensemble» (EN) du président Emmanuel Macron avec 21%. Les Républicains (LR) se placent en quatrième position avec 10% des suffrages. Ces résultats, conformes aux prévisions, marquent un tournant historique avec un RN en position de force inédite depuis la Seconde Guerre mondiale.
Face à cette situation, plusieurs leaders de partis ont réagi. Jean-Luc Mélenchon, chef de La France Insoumise (LFI), a annoncé le retrait des candidats de son parti classés troisièmes pour soutenir les mieux placés afin de battre le RN. Gabriel Attal, Premier ministre et directeur de campagne d'Ensemble, a également déclaré que près de 60 candidats de «Ensemble» se retireraient dans le même but.
«Notre objectif est clair: Empêcher le Rassemblement national d’avoir une majorité absolue au second tour, de dominer l’Assemblée nationale et donc de gouverner le pays. Je le dis avec la force que l’instant appelle, à chacun de nos électeurs: Pas une voix ne doit aller au Rassemblement national», a-t-il déclaré.