Le président français Emmanuel Macron. Photo: AFP/TTXVN |
Le 16 juin, les partis politiques ont finalisé l'inscription des listes de candidats à travers tout le pays pour concourir pour les 577 sièges de l'Assemblée nationale française.
Le 9 juin, le président Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l'Assemblée nationale et a proposé d'organiser des élections législatives anticipées, après que son alliance centriste a été défaite par les forces de droite lors des élections au Parlement européen (PE). La décision de Macron a suscité de vives controverses, de nombreux analystes et anciens dirigeants français estimant que Macron prenait un risque en appelant à des élections anticipées, car cela pourrait conduire à l'arrivée au pouvoir du parti d'extrême droite Rassemblement National (RN) et à la nomination du jeune leader du RN, Jordan Bardella, 28 ans, au poste de Premier ministre.
Depuis cette décision, les partis politiques en France ont discuté et se sont précipités pour trouver des alliances. Notamment, les partis d'extrême droite se sont unis pour former le "Nouveau Front populaire", tandis que le président du parti "Les Républicains" (LR), Eric Ciotti, a appelé à une alliance entre LR et le parti RN. Cela a conduit à l'exclusion d'Eric Ciotti. Un autre détail intéressant est que l'ancien président français, François Hollande (2012-2017), a décidé de se présenter aux élections législatives françaises.
Selon les sondages récents, le parti RN est prévu de remporter une grande victoire avec environ 35% des voix, l'alliance de droite se classant deuxième avec environ 26% des voix, tandis que l'alliance centriste devrait obtenir environ 19% des voix.