Il y a une semaine, les médiateurs américain, qatari et égyptien avaient discuté avec les chefs du renseignement israélien à Doha d'un plan pour parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, assorti de la libération d'otages en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël. Un nouveau cycle de négociation se poursuit depuis vendredi au Caire en présence du directeur de la CIA, William Burns, du coordinateur de la Maison Blanche pour le Moyen-Orient, Brett McGurk, du chef du Mossad (renseignements extérieurs israéliens), David Barnea, et du Shin Bet (sécurité intérieure israélienne), Ronen Bar. Même s'il ne participe pas aux discussions, le Hamas est régulièrement tenu informé des avancées par les médiateurs égyptien et qatari.

Alors que les négociations n’ont pas encore abouti à des avancées, l'armée israélienne a continué de mener des attaques à Gaza, tuant au moins 50 Palestiniens samedi. L'autorité palestinienne de la santé a déclaré que les victimes des dernières 48 heures n'avaient pas été déplacées ou étaient coincées sous les décombres. Depuis le 7 octobre de l'année dernière, les attaques israéliennes à Gaza ont tué plus de 40.000 Palestiniens et blessé plus de 93.000 autres.

Un rapport du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires publié le 23 août a montré qu'en juillet, le nombre d'enfants souffrant de malnutrition aiguë dans le sud de Gaza avait doublé par rapport au mois de mai précédent, tandis que dans le nord, ce chiffre a été multiplié par quatre. Le volume de l'aide alimentaire entrant à Gaza en juillet était également le plus faible depuis le conflit Israël-Hamas.