La mission iranienne auprès de l'ONU a déclaré au Wall Street Journal que cette réponse provoquerait une «surprise maximale». L'Iran a toutefois précisé que ses actions seraient calculées pour ne pas compromettre un éventuel cessez-le-feu à Gaza.
En réaction, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a assuré que son pays était prêt à faire face à ces menaces. Il a également démenti les rumeurs d'un retrait des troupes israéliennes de la frontière entre Gaza et l'Égypte dans le cadre d'un accord de cessez-le-feu avec le Hamas.
Par ailleurs, l'armée israélienne a annoncé avoir frappé le 21 août une trentaine de cibles dans la bande de Gaza, détruisant tunnels, sites de lancement et un poste d'observation. Selon les autorités sanitaires de Gaza, 50 Palestiniens, dont 10 enfants, ont été tués au cours des dernières 24 heures.
Dans ce contexte tendu, le secrétaire d'État américain Antony Blinken a conclu sa tournée au Moyen-Orient en soulignant l'urgence de trouver un accord de cessez-le-feu. Il a averti qu'une proposition américaine pourrait représenter la «dernière chance» d'éviter une escalade du conflit, s'engageant à tout mettre en œuvre pour faire aboutir les négociations.